Opération de nettoyage des roselières de la Réserve
Ce printemps, toute une partie des roselières a été fauchée pour favoriser leur repousse. Nous profitons grâce à cette taille d’un nouveau paysage et d’une belle vue sur le lac. Cette opération a toutefois laissé à découvert de nombreux déchets, qui me font mal aux yeux lors de mes nombreuses promenades sur le platelage !
Ce 7 avril, je participe donc à l’opération de nettoyage organisée à l’initiative d’Asters, l’organisme gestionnaire de la Réserve, en compagnie d’une quinzaine de bénévoles environ. Sur le parking, Rémi, le garde de la Réserve, nous donne les consignes et nous distribue des sacs poubelle. J’en prends plusieurs : lors de la précédente opération de nettoyage du lit et des abords de l’Ire, l’une des rivières du site, mon sac avait très vite été plein…
Nous marchons jusqu’à la roselière, en ramassant quelques déchets le long du chemin, puis nous commençons le nettoyage à proprement parler en nous dispersant par petits groupes. Le sol est spongieux, et bien mouillé par endroits. Heureusement, nous avons prévu les bottes. Il y a beaucoup d’objets faciles à voir, dont de très nombreuses bouteilles et autres contenants en plastique divers et variés. Je remplis très vite un premier sac. Il y a aussi énormément de morceaux de plastique de petite taille, notamment d’innombrables bouchons de toutes sortes, que nous ne réussissons pas tous à ramasser. Beaucoup de polystyrène également.
Au bord de l’eau, il flotte pas mal d’objets en plus ou moins bon état, comme des balles de tennis, des chaussures orphelines, des jouets de plage et des bouteilles en verre… dont une bouteille de whisky quasiment pleine. Il semble que les courants nous amènent beaucoup de déchets au Bout du lac. Il est parfois compliqué d’attraper tout ce que l’on voit, malgré nos bottes et notre bonne volonté ! Nous trouvons aussi des jerricanes, de grands morceaux de plastique, deux grandes rames et des éléments métalliques. Au fur et à mesure de notre avancée, nous laissons les sacs pleins au bord du chemin. Nous les ramènerons en fin de nettoyage à l’entrée de la Réserve, à l’exception des pièces très lourdes, que Rémi viendra chercher plus tard.
J’ai bien apprécié cette matinée de travail dans la Réserve. Nous avons ramassé une grande quantité de déchets de toutes sortes. Les oiseaux nicheront dans un site plus propre, les roseaux auront moins de pollution à filtrer et les promeneurs n’auront plus mal aux yeux. Le lendemain, je me réveille avec des courbatures… Se baisser, ramasser et se relever pendant plusieurs heures, et porter nos sacs, ce n’était pas de tout repos, même si sur le moment je n’avais pas conscience de faire du sport !
J’espère pouvoir me rendre disponible pour les prochaines opérations de nettoyage. Mais j’espère aussi et surtout trouver moins de déchets ! De retour à la maison, je recherche sur Internet les délais de décomposition des détritus tels que ceux que nous avons ramassés. Jusqu’à 1 000 ans pour une bouteille en plastique…